LA COOPÉRATIVE MINE DE TALENTS
La Scop/CAE Mine de Talents a été créée en 2005 afin d’apporter une réponse adaptée à la création d’activités économiques et à leur développement durable. Elle rayonne aujourd’hui sur l’ensemble du Gard et de la Lozère sud et rassemble près de 200 co-entrepreneur.e.s.
En mobilisant les compétences et les savoir-faire de chacun.e pour l’intérêt de toutes et tous, Mine de Talents favorise le développement de savoir-faire et l’innovation.
Elle est une véritable « entreprise partagée » où les échanges, la mutualisation et la solidarité priment sur la concurrence pour devenir facteurs d’épanouissement et de performance.
Un cadre sécurisé pour lancer et/ou pérenniser son activité
Forte d’une expérience de terrain de près de 20 ans et d’une très bonne connaissance des problématiques socio-économiques du territoire, Mine de Talents accompagne les publics les plus divers, des professionnel.les confirmé.es aux personnes éloignées de l’emploi…
Après un diagnostic préalable du projet, les co-entrepreneur.e.s bénéficient d’un accompagnement au long cours et de services mutualisés : soutien administratif et comptable, suivi de l’activité, formations, ateliers…
Mine de talents offre l’opportunité de concilier indépendance et dynamique collective, qualité de vie et statut sécurisé, avec en plus, la possibilité de pratiquer plusieurs activités !
Des modalités d’accueil inclusives et individualisées
Mine de talents est une entreprise riche de sa diversité. Résolument inclusive et agile, notre équipe adapte ses modalités d’accompagnement aux profils les plus divers : micro-entrepreneur.e.s souhaitant rompre leur solitude, demandeur.euse.s d’emploi, salarié.es en voie de reconversion, jeunes diplômé.es des filières ESS, formateur.trice.s indépendant.es ou occassionnel.les, professionnel.les confirmé.es souhaitant redonner un sens à leur travail, personnes en situation de vulnérabilité et/ou éloignées de l’emploi…
L’accompagnement est individualisé et personnalisé en lien étroit avec la personne porteuse du projet mais aussi avec toutes les parties prenantes pouvant participer à l’essor de ce dernier : partenaires professionnels de Mine de talents, entourage de la personne accompagnée…
Une entreprise partagée, où chacun.e s’implique pour le collectif
Dans le souci du respect des valeurs coopératives, Mine de Talents guide les co-entrepreneur.e.s dans la gestion responsable de leur activité.
De même, lorsqu’il.elle.s deviennent associé.e.s*, les co-entrepreneur.e.s participent pleinement à la destinée de leur entreprise partagée, guidé.e.s par les ancien.nes.s associé.e.s et des formations spécifiques.
La mutualisation des outils et des compétences, la conduite de projets en collaboration permettent une évolution continue et une qualité de vie au travail très motivantes.
> Découvrir les dynamiques collectives de Mine de talents
* suite à la loi sur l’ESS du 31 juillet 2014, tout entrepreneur.e-salarié.e doit, au bout de 3 ans d’activité, faire le choix de devenir entrepreneur.e-salarié.e-associé.e ou de changer de statut et quitter la coopérative.
Une large palette de savoir-faire, un état d’esprit coopératif
Mine de Talents réunit aujourd’hui près de 200 professionnel.le.s, exerçant aux niveaux local, régional et national et fédéré.e.s autour de « pôles métiers ». À la fois indépendant.e.s et solidaires, ces entrepreneur.e.s ont fait le choix de faire primer la coopération sur la concurrence.
Individuellement ou collectivement pour les projets d’envergure, il.elle.s proposent une palette de compétences très riche, dans un état d’esprit coopératif très apprécié de leurs clients : entreprises de l’ESS, collectivités, organismes publics, particuliers ou structures privées en quête de prestataires conciliant savoir-faire et savoir-être.
Chez Mine de Talents, la dynamique collective prend tout son sens !
Un moteur de développement territorial
Experte dans son domaine (l’emploi et la création d’activités), l’équipe de Mine de Talents travaille en partenariat étroit avec de nombreuses institutions et structures d’accompagnement du territoire régional. Inscrite dans une démarche d’expérimentation et d’innovation, la coopérative est un véritable « laboratoire d’idées » pour lutter contre le chômage !
Elle participe par ailleurs activement aux travaux des acteurs de l’ESS régionale et nationale : CRESS Occitanie, Les SCOP, Coopérer pour Entreprendre.
L’équipe d’accompagnement
Dynamique, engagée, agile, l’équipe permanente de Mine de talents veille quotidiennement à maintenir un mode de gestion partagée et une démarche d’amélioration continue.
Julie Potiquet
Directrice
Marie Piles
Chargée de développement
Julie Verdeilhan
Chargée de mission gestion
& accompagnement
Nathalie Garrisson
Chargée de mission formation
& accompagnement
Laurie Watterlot
Chargée de mission
& gestion administrative
Julia Mathavon
Chargée de mission accompagnement
Égalité professionnelle entre les femmes et les hommes
Suite à la déclaration des données pour 2023, Mine de talents a obtenu un score de 78/100.
Les locaux
Alès
> une grande salle de formation et/ou de réunion, adaptable (bureaux amovibles) équipée d’ordinateurs, de tables pliantes, d’un vidéo projecteur…
> deux petits bureaux de travail (8 et 10m2) et/ou de réunion (pour 3 ou 4 personnes),
> un espace détente / café,
> des toilettes accessibles PMR,
> un parking dont une place réservée handicap.
Nîmes
> un bureau de travail (8 m2) et/ou de réunion (pour 4 ou 5 personnes)
> des toilettes accessibles PMR,
> un parking.
Bagnols / Cèze
> une salle de réunion et un bureau d’entretien individuel
Florac
> une salle de réunion et un bureau d’entretien individuel
Les conditions de location
La location est ouverte aux sessions de formations, aux ateliers et aux rendez-vous clientèle (tout ce qui fait l’objet d’une vente de prestations).
> Salle de formation : 50€ HT journée / 30€ HT demi-journée.
> Bureau : 5€ HT l’heure / 20€ HT la journée.
RÉUNIONS D'INFORMATION COLLECTIVES
L'occasion de rencontrer un membre de Mine de Talents
qui vous présentera la structure et son fonctionnement et répondra à vos questions.
LE STATUT D'ENTREPRENEUR.E SALARIÉ.E
Vis-à-vis de vos client.e.s, vous êtes considéré.e comme un.e chef.fe d’entreprise : vous avez votre propre identité commerciale (nom, logo, supports…) et gérez de façon autonome vos prestations, vos tarifs et votre démarche de prospection.
Vis-à-vis de la CAE, vous êtes un.e salarié.e avec un contrat de travail qui évolue en fonction de votre chiffre d’affaires. Vous avez les mêmes droits qu’ un.e salarié.e « classique », cotisez à l’ASSEDIC et êtes rattaché.e au régime général de la sécurité sociale.
Un soutien administratif, juridique et comptable
En plus du statut d’entrepreneur.e salarié.e, la CAE vous apporte :
- un cadre juridique (numéro de TVA, immatriculation au RCS, numéro d’organisme de formation),
- une gestion administrative (facturation, tenue d’une comptabilité, reversement de la TVA, calcul du salaire, paiement des charges…),
- un accompagnement au long cours, avec du conseil en stratégie, l’analyse de l’évolution des résultats, des démarches commerciales et des formations assurées dans le cadre d’ateliers collectifs.
Pour l’ensemble de ces services, vous versez 11% de votre chiffre d’affaires hors taxe à la Coopérative d'Activité et d'Emploi.
Un réseau pour échanger, partager, mutualiser !
L’esprit coopératif est au cœur du modèle de la Coopérative d'Activité et d'Emploi !
Vous avez la possibilité d’échanger avec les autres entrepreneur.e.s salarié.e.s, de partager des retours d’expérience, de mutualiser des informations et des compétences, de développer une offre collective avec des professionnels de votre secteur…
Vous êtes à la fois indépendant.e et entouré.e, dans un cadre épanouissant et sécurisé...
Vous participez au développement économique de votre territoire.
Entrepreneur.e.s et salarié.e.s à la fois, penser l'économie autrement !
« Les CAE dévoilent une forme de solidarité que toute entreprise devrait viser »
LE MONDE | 01.07.2013 à 12h22 • Mis à jour le 01.07.2013 à 12h22 | Par Armand Hatchuel (professeur à Mines ParisTech)
"L'économie sociale et solidaire est à l'agenda politique en France et dans plusieurs pays. Certes, mutuelles, associations et coopératives sont plus que centenaires, mais cette économie compte aussi plusieurs inventions parmi lesquelles la coopérative d'activité et d'emploi (CAE) occupe une place à part."
Cet article date un peu mais il n'en demeure pas moins intéressant ! Voici une actualisation des chiffres :
En 2023, 155 CAE sont implantées dans 15 régions françaises et comptent plus de 12000 entrepreneur.e.s salarié.e.s.
Lire la suite…
Ce qui distingue la CAE d'une SCOP ordinaire, c'est que les salariés sont également des entrepreneurs, qui mènent des activités très variées, allant du tourisme à la création artistique en passant par l'éducation ou les services. Chaque salarié agit ainsi comme un entrepreneur qui choisit son activité, trouve ses clients, génère son chiffre d'affaires et - c'est le plus étonnant - fixe lui-même son salaire en fonction de ses revenus !
CRÉER DES ACTIVITÉS INDÉPENDANTES
Ici, ce n'est donc pas le principe coopératif qui est original, mais son application à des entrepreneurs qui restent libres de créer des activités différentes et indépendantes les unes des autres. Le plus surprenant tient au statut de salarié dont ces entrepreneurs bénéficient, sans pour autant perdre leur autonomie.
En combinant coopération, liberté d'entreprendre et salariat, les CAE semblent relever de la chimère. Pourtant, elles existent depuis 1995 - même si leur statut juridique est encore en débat -, leur nombre va croissant (70 CAE et 6 000 salariés en 2012), et certaines réunissent plusieurs centaines de membres, comme Coopaname à Paris (500 membres). Preuve, s'il en était besoin, que l'innovation dans les structures de gestion se heurte d'abord à l'idée reçue que l'activité économique et l'entreprise obéiraient à des règles immuables.
Dans ces conditions, la mission de l'équipe de direction d'une CAE est d'accompagner ses salariés/entrepreneurs et de garantir une forme de solidarité entre eux, malgré leur indépendance. L'accompagnement débute auprès de porteurs de projets entrepreneuriaux. Car avant de salarier ces entrepreneurs-candidats, les CAE les aident à mûrir et outiller leur projet. Puis, une fois embauchés, ces nouveaux membres seront régulièrement invités à faire un bilan personnel, commercial et financier, de leurs développements respectifs. La structure de la coopérative pourra aussi faire bénéficier chacun de l'expertise d'autres membres. Face à une réduction d'activité, la CAE s'efforcera d'aider l'entrepreneur-salarié à passer un cap difficile ou l'invitera à ajuster sa rémunération. En dernier recours, si les déficits persistent, une séparation sera envisagée comme dans toute entreprise, conformément au droit du travail.
PLUSIEURS NIVEAUX DE SOLIDARITÉ
De ce fait, la CAE organise plusieurs niveaux de solidarité. Solidarité au sein de la coopérative entre des entrepreneurs multiples qui bénéficient de ressources partagées. Mais solidarité inédite, aussi, entre des entrepreneurs-salariés dont les activités peuvent s'équilibrer et se protéger mutuellement, au moins ponctuellement, face aux aléas des affaires de chacun. Solidarité nationale, enfin, à travers les cotisations sociales dont s'acquittent coopératives et entrepreneurs-salariés.
La CAE a fait l'objet de réflexions qui explorent ses particularités de fonctionnement ("Les coopératives d'activité et d'emploi : un exemple de construction d'une innovation sociale", Joseph Sangiorgio et Stéphane Veyer, revue Projectique n° 1, 2009). Certes, son développement rapide ne peut être séparé de la montée persistante du chômage. Mais on doit aussi y voir une réponse originale au désir d'entreprendre que l'on retrouve, au moins en partie, dans le succès du statut d'autoentrepreneur.
Mais les fondateurs des CAE rejettent la vision mythique de l'entrepreneur isolé et prenant seul tous les risques. De fait, cette vision oublie l'histoire des nombreuses guildes et corporations, ou même des premières "compagnies" italiennes du Moyen Age. Pendant des siècles, celles-ci furent elles-mêmes des associations de marchands ou d'artisans dont chaque membre restait économiquement indépendant. La CAE renouvelle donc cette ancienne tradition collective en la flexibilisant : nul besoin d'obéir aux mêmes règles de l'art ni d'avoir la même profession pour créer une perspective commune et des solidarités. Elle lui apporte aussi la structure récente de la société coopérative.
DES OPPORTUNITÉS TRÈS DIVERSES
En retour, l'invention des CAE dévoile une forme de solidarité que toute entreprise devrait viser. Car le rythme d'innovation actuel est tel que chaque métier, chaque poste de travail est menacé par une obsolescence plus ou moins rapide. L'idée même d'entreprise n'est alors crédible que si chacun peut attendre de cette dernière une préparation et un soutien (formation, reclassement, etc.) face aux nécessaires mutations de compétences et de travail.
Paradoxalement, cette solidarité s'imposera d'autant plus que les activités de l'entreprise ouvriront à chacun des opportunités très diverses et relativement indépendantes.
Idéalement, le contrat de travail devrait donc être complété par un "contrat d'entreprise" qui exprime une solidarité analogue à celle qu'organisent les CAE.
Les innovations de l'économie sociale et solidaire ne vivent pas dans un monde à part : en bousculant les codes, elles contribuent à une nouvelle compréhension de l'économie.
Armand Hatchuel (professeur à Mines ParisTech)
Alès (30)
Le 2e vendredi
de chaque mois
10h - 12h
(sauf août)
Le HUP
6 pl des martyrs de la résistance
Nîmes (30)
Le 4e jeudi
de chaque mois
14h - 16h
(sauf août)
MIESS
Espace Diderot
663 rue Neper
Florac (48)
Sur rendez vous
Le 2e mardi
de chaque mois
10h - 12h (sauf août)
Maison de Services
au Public
5 place Paul Comte
Bagnols / Cèze (30)
Le 2e mardi de janvier, mars, mai, sept. nov.
1er mardi de juillet
14h - 16h
Office des entreprises
Rue Fernand Jabrie
En visioconférence
Le 2e mardi
de chaque mois
10h - 12h (sauf août)
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